1 réflexion entre 2 visites de lieux de stages en art-thérapie analytique. Les lieux ne sont pas choisis au hasard. Béatrice Mora, Périgueux.
- Béatrice Mora

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Contexte : Je ressors des échanges avec Clémence de L'abri de la Lanterne à Tursac, avant de revenir à la Ferme des Émotions à Rouffignac .
Il est midi passé, j'ai faim, je prends une route pour trouver un sandwich quelque part.
Mais comme souvent quand je suis toute à mes pensées et ma réflexion, entre la réception des informations, la rencontre humaine et tout en réfléchissant à comment mettre en forme tout cela, et bien, cette route m'amène ailleurs, et loin de me perdre, je me retrouve face à cette jolie chapelle, au bout du chemin.
Bien sûr, je vais la rencontrer aussi, et la lumière sur le vitrail est magnifique comme l'arbre creux.
De retour dans la voiture, j'enregistre ce que ces préparatifs m'évoquent.
Je pourrais vous livrer des termes techniques pour montrer que je sais ; que je sais de quoi je parle. Mais je préfère vous parler de mes inspirations, du fond, de ce qui m'anime dans le métier et de mes recherches.
Savoir, c'est bien, mais si cela doit signifier la fixité des idées, le gel de la pensée et la privation de la créativité, c'est non.
Un thérapeute comme un artiste n'a pas le "devoir" d'être créatif, il s'y maintient parce que c'est vital, pour apporter un peu d'expérience récoltée aux personnes qui viennent pour mener la leur.
La vie des personnes qui ont besoin d'être alignées entre leurs actes et leur êtres n'est pas simple, loin de là, mais la satisfaction est grande de mener cette quête, malgré toutes les épreuves.
J'essaie de faire des tarifs abordables, il est possible de payer en plusieurs fois, mais le principe de réalité s'impose pour un bon équilibre entre tous.
Béatrice Mora





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