Voici un texte écrit par une consultante, sur la différence, le jugement et la tolérance.
Elle serait ravie de connaître ce que vous inspire son texte.
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"Pardon, Dame de la cantine. Pardon, si parfois les gens, petits et grands, ne vous disent pas bonjour. C'est parce qu'ils ne vous voient pas ou parce qu'au contraire cela les dérange de vous voir. D'être servis par vous. Aujourd’hui, les distributeurs automatiques rendent moins mal à l’aise. Ils ne reflètent pas, comme vous, la servitude. Mais qui sont ces gens pour vous considérer comme une esclave ? Quelle différence y a-t-il entre ranger des plateaux sur un chariot ou des dossiers dans un bureau ? Si on pense comme eux pensent : on est tous l’esclave de quelqu’un. Ils ignorent sans doute vos blagues entre collègues, le sourire de vos enfants quand vous rentrez à la maison, les bras de votre homme autour de vos hanches, le regard qu’il pose sur votre visage et votre fierté à vous - celle d’avoir accompli votre mission : souhaiter un « bon appétit » et une « bonne journée » à ces gens qui vous sourient si poliment."
Message reçu :
Ce texte m'a touchée. Je le rapproche de ce qui se passe actuellement : les gens applaudissent les soignants le soir à 20H. Et ils remercient les caissières et les éboueurs. Mais c'est toute l'année qu'il faut applaudir ces personnes, et pas seulement quand la peur est là. Ce sont les mêmes personnes qui travaillent quand sévit la tuberculose, le SIDA ou EBOLA, ou la grippe et la gastro. Mais en ce moment le monde tremble alors on se rend compte que les petites fourmis, elles, continuent le travail.